Croyances, attitudes et opinions
Baisse de l’importance de la foi et de la religion
De moins en moins de personnes déclarent croire en Dieu, selon une enquête IFOP d’avril 2004 : Question : Vous personnellement, croyez-vous en Dieu ? Ensemble (%) Rappel décembre 1947 (%) (...)
De moins en moins de personnes déclarent croire en Dieu, selon une enquête IFOP d’avril 2004 :
Question : Vous personnellement, croyez-vous en Dieu ? | ||
Ensemble (%) | Rappel décembre 1947 (%) | |
Oui | 55 | 66 |
Non | 44 | 20 |
Ne se prononcent pas | 1 | 14 |
TOTAL | 100 | 100 |
L’importance de la foi est également en baisse, selon l’enquête CSA pour La Vie / Le Monde de mars 2003 :
Question : Pour vous, la foi tient-elle dans votre vie de tous les jours... ? | ||
Ensemble des Français | Rappel : janvier 1994 | |
Grande importance | 38 | 42 |
- Une très grande importance | 15 | 15 |
- Une assez grande importance | 23 | 27 |
Pas d’importance | 62 | 57 |
- Peu d’importance | 32 | 29 |
- Aucune importance | 30 | 28 |
Ne se prononcent pas | - | 1 |
TOTAL | 100 | 100 |
De fait, loin derrière la Pologne où 86 % des interviewés affirment "la religion occupe une place importante dans ma vie", la France se classe au 7e rang des 10 pays d’Europe dans lesquels a été effectuée l’enquête sur Les valeurs des Européens : seulement 46 % des Français affirment que la religion occupe une place importante dans leur vie.
Il sont cependant 41 % à penser que "la dimension spirituelle ou religieuse a de l’importance dans la vie", et 78 % que "les religions sont un besoin essentiel de l’homme, elles vont continuer même si elles se transforment."
Et, selon une enquête CSA pour La Croix de juin 2005, sur le retour du religieux, 41 % des Français jugent que la dimension spirituelle ou religieuse est "importante" pour réussir sa vie personnelle (13 % "très importante", 28 % "plutôt importante") tandis que 57 % la jugent "pas importante" (24 %) ou "pas importante du tout" (33 %).
Cependant, 48 % des personnes interrogées se disent moins intéressées par le religieux qu’il y a une dizaine d’années, toujours selon l’enquête CSA pour La Croix de juin 2005.
La perception des religions évolue également, plutôt négativement. Selon l’enquête CSA pour La Croix (juin 2005) sur "Le retour du religieux", 45 % des personnes interrogées ont le sentiment que les religions occupent en France une place plus importante qu’il y a 10 ans (26 % une place moins importante qu’il y a 10 ans, 27 % ni plus ni moins importante qu’il y a 10 ans).
47 % jugent d’ailleurs cette place trop importante, 31 % ni trop ni pas assez importante, mais ils ne sont que 18 % à la juger pas assez importante. Enfin, 38 % voient dans les religions un facteur de recul, 40 % un facteur de progrès autant que de recul ; seulement 14% y voient un facteur de progrès.
D 25 septembre 2012 AAnne-Laure Zwilling
Un attachement institutionnel en baisse
52 % des Français pensent actuellement que l’on "trouve des vérités fondamentales dans beaucoup de religions", et seulement 6 % que l’on "ne trouve la vérité que dans une seule religion", selon (...)
52 % des Français pensent actuellement que l’on "trouve des vérités fondamentales dans beaucoup de religions", et seulement 6 % que l’on "ne trouve la vérité que dans une seule religion", selon l’enquête ISSP de 1998. Cette dernière affirmation était pourtant approuvée par 50 % des Français en 1952, et encore par 15 % d’entre eux en 1981. Le rapport à la religion a donc évolué de façon considérable.
Cette tendance est confirmée par le Portrait des catholiques résultant d’une enquête CSA de 2006 : 39 % des catholiques pensent que "toutes les religions se valent", 50 % qu’on "trouve des vérités dans différentes religions, même si elles ne se valent pas", et seulement 7 % d’entre eux disent que "le catholicisme est la seule religion qui soit vraie."
Déjà, dans le sondage CSA/La Vie/Le Monde de mars 2003, 77 % des Français (et jusqu’à 82 % des 18-24 ans) estimaient que "de nos jours, chacun doit définir lui-même sa religion indépendamment des Églises". Le rapport des Français à l’institution religieuse est donc devenu assez lâche.
Jean-François Barbier-Bouvet s’est intéressé aux "sans-religion" en France, qu’il définit à partir des données compilées des enquêtes réalisées par le CSA en 2005. Il en conclut que les frontières entre croyants et incroyants ne sont plus très nettes : parmi les sans-religion, un sur cinq déclare croire en Dieu, 34 % à une vie après la mort.
Source : Jean-François BARBIER-BOUVET, "Les sans-religion en France", Le Monde des Religions 15, janvier-février 2006, p. 28-29.
On peut rapprocher cette étude d’un autre résultat : selon le Portrait des catholiques résultant d’une enquête CSA de 2006, seuls 52 % des personnes se déclarant catholiques pensent que Dieu existe (la moitié d’entre eux pense que "c’est probable", l’autre moitié que "c’est sûr"), et 26 % qu’il n’y a rien après la mort. On voit donc se dessiner une prise de distance des catholiques par rapport aux affirmations traditionnelles de la religion.
Enfin, les trajectoires personnelles évoluent : près de la moitié (46 %) des personnes se disant sans religion disent en avoir eu une auparavant. Malgré cela, 47 % d’entre eux pensent qu’il est important de transmettre une religion à ses enfants.
Dans le même temps, toujours selon le Portrait des catholiques, seuls 65 % des catholiques, en revanche, estiment qu’il est important (19 % très important, 46 important) de donner à ses enfants une formation religieuse. L’enquête CSA pour Bayard Presse (6 et 7 juin 2005) sur la transmission de la religion, pour près des deux-tiers (67 %) des parents ou grands-parents interrogés, il est très ou assez important de transmettre une connaissance des religions aux enfants ; mais lorsqu’on leur demande s’il est très ou assez important d’éveiller les enfants ou petits enfants à sa foi, ils ne sont plus qu’une petite moitié (49 %) à dire que c’est très ou assez important.
D 25 septembre 2012 AAnne-Laure Zwilling
Le contenu des croyances religieuses est également en évolution
Le European Value Survey a posé, dans ses trois enquêtes de 1981, 1990, 1999, une question explicite sur l’athéisme. 14 % des personnes interrogées se disent "athée convaincu" en 1999 ; or, dans (...)
Le European Value Survey a posé, dans ses trois enquêtes de 1981, 1990, 1999, une question explicite sur l’athéisme. 14 % des personnes interrogées se disent "athée convaincu" en 1999 ; or, dans cette même enquête, 35 % des Français déclarent ne pas croire en Dieu et 42,5 % ne pas appartenir à une religion. L’éloignement de la religion ne signifie donc pas toujours l’abandon des croyances : ainsi, 34 % des Français croient par exemple en une vie après la mort.
Êtes-vous...
1981 | 1990 | 1999 | |
Quelqu’un de religieux | 51,4 | 48,1 | 44,4 |
Pas quelqu’un de religieux | 31,4 | 36,1 | 36,6 |
Un(e) athée convaincu(e) | 9,7 | 10,6 | 14,2 |
Ne sait pas | 7,5 | 5,2 | 3,4 |
Ne répond pas | 0,0 | 0,0 | 1,4 |
Total | 1200 (100%) | 1002 (100%) | 1615 (100%) |
Croyez-vous en Dieu ?
1981 | 1990 | 1999 | |
Non | 29,1 | 35,1 | 35,1 |
Oui | 61,8 | 57,1 | 56,1 |
Ne sait pas | 9,0 | 7,8 | 7,1 |
Ne répond pas | 0 | 0 | 1,7 |
Total | 1200 (100%) | 1002 (100%) | 1615 (100%) |
Pierre Bréchon notait déjà, à partir du European Value Survey de 1999, un changement dans l’image même de Dieu : ce mot évoque plus aujourd’hui en France l’idée d’"une sorte d’esprit ou de force vitale" (31 %) que la représentation chrétienne d’un "Dieu personnel" (21 %).
Source : Pierre Bréchon, "Les attitudes religieuses en France : quelles recompositions en cours ?", Archives de Sciences Sociales des Religions, 109, janvier-mars 2000.
Cette évolution des croyances peut être notée également à partir du Portrait des catholiques, qui révèle une prise de distance par rapport aux enseignements chrétiens. Parmi les 52 % de catholiques qui considèrent que Dieu existe, ils sont en effet 79 % à penser qu’il s’agit d’"une force, une énergie, un esprit", et seulement 18 % à considérer qu’il s’agit d’"un Dieu avec qui je peux être en relation personnelle", ce qui est pourtant la formulation se rapprochant le plus d’une affirmation chrétienne.
Cela confirme la distance prise par les catholiques vis-à-vis des croyances fondatrices de leur religion. De même, ils ne sont que 58 % à croire en la résurrection du Christ, et 37 % à croire en la Trinité, et un tiers d’entre eux seulement savent à quoi correspond la fête de la Pentecôte.
Enfin, selon une étude TNS-Sofres réalisée pour le magazine Pèlerin en octobre 2008, "Les Français et l’Apocalypse", 75 % des personnes interrogées ne croient pas à l’apocalypse, c’est-à-dire à la fin du monde ; 22 % disent y croire. Les signes de l’apocalypse seraient, selon les personnes interrogées, d’abord "le réchauffement climatique et les dérèglements du climat" (cité par 55 % de l’échantillon), "le terrorisme international" (22 %) puis "les émeutes de la faim" (18 %).
D 25 septembre 2012 AAnne-Laure Zwilling
Les Français et la laïcité
Les Français restent très attachés à la laïcité. Selon une enquête CSA / CNAL de février 2005 sur les Français et la loi de 1905, les Français estiment à 79 % que la laïcité est importante à (...)
Les Français restent très attachés à la laïcité. Selon une enquête CSA / CNAL de février 2005 sur les Français et la loi de 1905, les Français estiment à 79 % que la laïcité est importante à l’école, et à 75 % que la laïcité est un élément essentiel (23 %) ou très important (52 %) de l’identité de la France.
58 % d’entre eux estiment d’ailleurs qu’elle est en danger en France (mais 40 % qu’elle ne l’est pas, dont 19 % pas du tout).
Une étude TNS SOFRES pour Lire la Politique de janvier 2004, sur les Français, l’intégration et la laïcité, souligne également l’attachement des Français au principe de laïcité :
Question : Vous personnellement, êtes-vous très attaché, plutôt attaché, plutôt peu attaché ou pas attaché du tout au principe de laïcité ?
- Très attaché | 43 % |
- Plutôt attaché | 34 % |
Sous total attaché | 77 % |
Cela est confirmé par les résultats d’une étude TNS-Sofres de 2005, Les Français et la laïcité.
Enfin, un sondage IFOP, réalisé en octobre 2004, portant sur les Français et la laïcité, montre notamment que la majorité des Français sont opposés à ce que la constitution européenne fasse référence à l’influence de la religion chrétienne. 57 % des Français sont opposés à la participation financière de l’État et des collectivités locales à la construction des édifices religieux (42 % y sont favorables).
Question : Vous savez que le préambule de la Constitution européenne fait référence aux héritages culturels, humanistes et religieux de l’Europe. Personnellement auriez-vous souhaité que dans ce préambule de la Constitution européenne on fasse plus précisément référence à l’influence de la religion chrétienne sur la civilisation européenne ?
Ensemble des Français | Catholiques | Sans religion | |
---|---|---|---|
TOTAL oui | 45 | 58 | 20 |
Oui, tout à fait | 19 | 26 | 5 |
Oui, plutôt | 26 | 32 | 15 |
TOTAL non | 53 | 40 | 76 |
Non, plutôt pas | 19 | 17 | 22 |
Non, pas du tout | 34 | 23 | 54 |
- Ne se prononcent pas | 2 | 2 | 4 |
TOTAL | 100 | 100 | 100 |
L’image que les Français ont de la religion n’est d’ailleurs pas très positive : selon une enquête CSA de 2004 sur les Français et la religion, seulement 40 % d’entre eux pensent que les religions oeuvrent pour le Bien dans le monde, alors que 54 % ne le pensent pas.
Voir également The struggle for laïcité in France, Anne-Laure Zwilling, sur le site ORELA.
D 25 septembre 2012 AAnne-Laure Zwilling
Islam, immigration, politique et religion
Sylvain Brouard et Vincent Tiberj, deux chercheurs au Centre d’étude de la vie politique française (Cevipof), ont réalisé une étude sur le rapport au politique des Français immigrés d’origine (...)
Sylvain Brouard et Vincent Tiberj, deux chercheurs au Centre d’étude de la vie politique française (Cevipof), ont réalisé une étude sur le rapport au politique des Français immigrés d’origine africaine et turque.
L’enquête a cherché d’abord à établir la solidité du lien entre origine et confession : il s’avère que "les Français issus de l’immigration africaine et turque sont politiquement plus à gauche que le reste de la population".
Ces Français ne sont pas intégrés de façon très notable dans les pratiques religieuses collectives. Par contre, un rapport plus étroit à la religion se dégage pour ce qui est des prescriptions individuelles ; et, si seulement 4% de la population témoin affirment que la religion est extrêmement importante pour orienter sa conduite, ce chiffre passe à 25 % des Français d’origine africaine ou turque.
81 % des musulmans déclarés accordent à la laïcité une valeur positive contre 84 % des Français indifférenciés ; et seuls 5 % de l’échantillon souhaiteraient que leurs enfants soient scolarisés dans une école privée coranique.
On remarque aussi que la majorité des Français d’origine africaine ou turque (de 53 à 59 %) serait contre le port du voile.
Consulter les extraits du Rapport au politique des Français issus de l’immigration.
D 25 septembre 2012 AAnne-Laure Zwilling
Les protestants et la politique
À partir de données extraites d’un cumul d’enquêtes réalisées entre juin 2003 et novembre 2004, l’IFOP présente un dossier sur la sociologie et le positionnement politique des protestants en (...)
À partir de données extraites d’un cumul d’enquêtes réalisées entre juin 2003 et novembre 2004, l’IFOP présente un dossier sur la sociologie et le positionnement politique des protestants en France.
Il en ressort notamment que les différences sociologiques et démographiques entre catholiques et protestants tendent à s’estomper ; par contre, les écarts politiques demeurent plus sensibles : l’électorat protestant est davantage présent à gauche et à l’extrême-gauche que l’électorat catholique - les idées des écologistes attirent plus les protestants.
L’influence de l’extrême-droite est la même pour les deux populations ; on remarque par contre une moindre représentation de l’UMP parmi les protestants.
Une donnée demeure significative : l’hétérogénéité du comportement politique selon les régions. Ainsi, le FN prend une part trois fois plus importante parmi les protestants d’Alsace et de l’Est que parmi ceux vivant dans les grandes agglomérations ; mais l’Est protestant affiche aussi un penchant pour les Verts et l’écologie plus important que le reste du pays.
Des raisons socio-culturelles et historiques expliquent en partie cette diversité. Mais il faut également souligner la diversité sociologique des communautés protestantes régionales. Ainsi, l’importance des ouvriers parmi les protestants de l’Est est sans doute en rapport avec la forte présence du FN. On peut également mettre en lien le penchant à droite des protestants du Grand Sud et le vieillissement de cette population. La population des grandes agglomérations, nettement plus jeune, penche plus volontiers à gauche.
D 25 septembre 2012 AAnne-Laure Zwilling
Nouvelles données ISSP sur la religion des Français
Depuis plus de 30 ans, l’International Social Survey Programme (ISSP) réalise chaque année une enquête quantitative dans une quarantaine de pays. En 2018, le questionnaire portait sur la (...)
Depuis plus de 30 ans, l’International Social Survey Programme (ISSP) réalise chaque année une enquête quantitative dans une quarantaine de pays. En 2018, le questionnaire portait sur la religion. C’était déjà le cas en 1998 et 2008, ce qui permet de mesurer des évolutions sur 20 ans. En France, l’enquête est administrée par le laboratoire Pacte (Sciences po Grenoble, CNRS, UGA). Les résultats pour la France ont été publiés avec des commentaires analytiques. Voici quelques tendances globales qui ressortent des résultats.
L’image des religions ne s’est pas dégradée, mais elle n’est pas bonne. Pour beaucoup, les religions sèment davantage le conflit que la paix, elles font obstacle à l’égalité entre hommes et femmes, et les convictions religieuses conduiraient à l’intolérance. L’image des chrétiens est cependant bien meilleure que celle des musulmans. A noter aussi la très bonne image – en nette progression – des athées et des non croyants.
L’enquête met bien en lumière la complexité de l’univers des croyances religieuses. Si 14% croient sans aucun doute à l’existence de Dieu et 27% sont convaincus de son inexistence, tous les autres se positionnent sur un dégradé allant de la probable croyance à la probable incroyance. Ainsi, 14% choisissent l’affirmation « même si j’ai des doutes, j’ai l’impression que je crois en Dieu » et 8% « je m’aperçois que je crois en Dieu à certains moments mais pas à d’autres ». Sur 20 ans, l’incroyance totale et les doutes augmentent alors que régresse la croyance assurée.
Il semble bien que les croyances dubitatives en Dieu soient assez souvent compatibles avec des croyances populaires dites hétérodoxes (porte-bonheur, prévision du futur, guérisseurs, signes du zodiaque). Ces croyances populaires sont aussi fréquentes chez ceux qui sont tentés par les spiritualités alternatives et par la nébuleuse mystique-ésotérique.
De manière très étonnante, la croyance en une vie après la mort est sensiblement plus développée chez les jeunes que chez les personnes âgées. Ceux-ci expriment probablement ainsi davantage un espoir de futur - de nature psycho-religieuse - qu’une réelle croyance à un univers extra-mondain ou au grand récit chrétien sur le salut.
Si 55% disaient appartenir à une religion en 1998, ils ne sont plus que 46% à le reconnaître aujourd’hui. Les pratiques religieuses sont aussi en régression. 8% participent chaque mois à un office religieux contre 11% en 1998. Si 52% disaient prier presque chaque semaine en 1998, ce n’est plus le cas que de 30% de la population aujourd’hui, avec évidemment de forts écarts selon les générations.
Les résultats montrent que la socialisation religieuse dans l’enfance influe fortement sur la religiosité des adultes d’aujourd’hui, D’une génération à l’autre, on observe des pertes de religiosité mais très peu de mouvements inverses : si on n’a jamais eu d’éducation religieuse, la conversion est très rare.
Le sentiment d’être irréligieux domine de plus en plus dans la population. Mais beaucoup admettent que la religion peut avoir une utilité pour se faire des amis et surtout pour trouver un réconfort dans les épreuves.
Bien sûr, beaucoup d’autres conclusions peuvent être tirées de ces données.
On peut lire sur ce sujet un article complet de Pierre Bréchon sur Les attitudes religieuses en France : quelles évolutions depuis vingt ans ?.
Pour plus d’information : accès au fichier de données auprès de l’ADISP.
D 3 août 2020 APierre Bréchon
Les grandes lignes du changement religieux
Régulièrement, des sondages et des enquêtes prenant en compte le facteur religieux sont réalisés en France (voir la rubrique provenance des données). Mais les informations fournies sont très (...)
Régulièrement, des sondages et des enquêtes prenant en compte le facteur religieux sont réalisés en France (voir la rubrique provenance des données). Mais les informations fournies sont très souvent ponctuelles, et il est difficile d’en tirer des conclusions sur l’évolution des opinions et des croyances religieuses. On peut cependant relever les grandes lignes suivantes : si on note une diminution de l’importance de la foi et un relâchement du lien avec les institutions, il ne s’agit pas seulement d’une baisse du sentiment religieux, mais plutôt d’une dilution et d’une individualisation des croyances.
En 2021, une enquête IFOP pour AJIR (Association des journalistes d’informations sur les religions) a porté sur Le rapport des Français à la religion. On en trouve une analyse par Jean-Philippe Schreiber sur l’observatoire des religions et de la laïcité.
D 29 septembre 2021 AAnne-Laure Zwilling