Aumônerie
Soins religieux et spirituels
L’assistance spirituelle religieuse dans les institutions dites spéciales est organisée selon trois principes différents. Les hôpitaux et les institutions résidentielles d’aide sociale ne permettent cette prise en charge qu’aux spécialistes religieux, en leur accordant également l’accès aux locaux destinés aux soins collectifs. En règle générale, les hôpitaux ont aménagé des chapelles catholiques (à l’exception de quelques locaux multiconfessionnels). Dans les prisons et la police, l’État a mis en place des coordinateurs de l’assistance spirituelle religieuse. Il s’agit de deux fonctionnaires, bien que prêtres catholiques de profession dans la pratique, qui ont des fonctions plus formelles, notamment celle de mettre en contact les prisonniers et les officiers de police avec les spécialistes religieux compétents.
L’État a intégré le vicariat militaire dans la structure officielle de l’armée slovène. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une institution catholique, dirigée par un prêtre catholique, mais employant également des spécialistes religieux luthériens et des assistants pastoraux. L’État a introduit ce type d’assistance spirituelle en signant des accords avec les Églises catholique et luthérienne en 2000. En exerçant une activité pastorale complète même parmi les employés civils du ministère de la Défense, le vicariat militaire dépasse largement la notion de liberté religieuse (il s’agit de l’assistance spirituelle religieuse lors des missions et des opérations de maintien de la paix de l’armée slovène à l’étranger, lorsque les soldats professionnels sont déplacés de leur domicile, isolés et exposés à des expériences psychiques extrêmes). Malgré plusieurs demandes de la deuxième et de la troisième communauté religieuse en nombre d’adhérents, la communauté musulmane de la République de Slovénie et l’Église orthodoxe serbe, l’État n’a pas encore inclus leurs spécialistes religieux dans la formation du vicariat militaire.
22 juin 2021 Gregor Lesjak
