Abattage rituel
Abattage rituel
Le bien-être des animaux est devenu une préoccupation après l’effondrement du régime communiste. La protection de la nature est une priorité et la nouvelle constitution (Loi fondamentale, 2011) met l’accent sur les droits environnementaux. La nature, l’environnement, les animaux et les plantes sont des sujets et non des objets de droit.
La loi sur la protection des animaux prévoit que l’abattage doit se faire sans douleur. Une exception peut être faite dans le cas de besoins rituels motivés par la religion (loi XXVIII/1998, § 19 d).
Les revendications religieuses doivent être prises en compte dans le droit positif. L’adaptation se fait toutefois au niveau de l’individu et non de la communauté. Par exemple, l’abattage rituel est exempté des exigences en matière de protection des animaux, mais l’abattage peut être invoqué pour des raisons religieuses. Ainsi, l’abattage rituel n’est pas un privilège de la communauté juive ou de la communauté musulmane, mais l’exemption est formulée de manière ouverte et neutre, sans mentionner aucune religion. La réglementation détaillée de l’abattage rituel est prévue par un arrêté du ministre de l’Agriculture. L’abattage doit être supervisé par un vétérinaire officiel et peut être observé et contrôlé par l’institution religieuse qui a commandé l’abattage (140/2012 (XII. 22.) FVM § 2). L’agence de sécurité alimentaire délivre les autorisations pour les abattoirs et les supervise. La procédure est conforme à la législation de l’UE (directive 93/113/CE).
Il n’existe pas de règles particulières pour l’importation ou l’exportation de denrées alimentaires casher/halal : les mêmes dispositions s’appliquent que pour n’importe quelle denrée alimentaire.
19 mars 2019Voir aussi l’article de la rubrique "Religion et société".