Provenance des données
Histoire
Jusqu’au coup d’État communiste de 1948, un registre précis et assez objectif des habitants en matière d’appartenance aux communautés religieuses en Tchécoslovaquie était tenu. Les registres étaient gérés par les autorités locales. Ce registre a été aboli par le décret du gouvernement communiste du 27 juin 1954.
Cela ne signifiait pas, malheureusement, une protection accrue d’un des aspects de la vie personnelle. La décision correspondait à la doctrine du régime qui considérait la religion des citoyens comme une affaire strictement personnelle. Le fichage administratif des citoyens religieux, surtout des actifs, était souvent remplacé par une surveillance continue de la part de la police secrète d’État communiste.
Il était dans l’intérêt du système athée de l’époque de dissimuler les informations sur le nombre de personnes se réclamant encore d’une religion.
Après le rétablissement de la démocratie en 1989, le pays n’est pas revenu au système original de tenue des registres. La raison en était cependant différente : il s’agissait de l’assurance constitutionnelle de l’autonomie des communautés religieuses, et de la protection accrue des données personnelles sensibles, dans lesquelles entre l’appartenance à une communauté religieuse.
Présent
La présentation des faits sociaux relatifs à la religion en République tchèque ne peut actuellement se fonder sur aucune donnée statistique publiquement vérifiée. L’affiliation aux communautés religieuses est uniquement régie par les règlements internes de celles-ci, et est indépendante des autorités de l’État.
Les communautés religieuses individuelles sont enregistrées conformément à une loi, mais leurs membres ne le sont pas. Les informations fournies ici proviennent des enquêtes menées par l’Office tchèque de la statistique en 1991, 2001 et 2011.
Les autres sources sont les faits rendus publics par les communautés religieuses, les enquêtes sociologiques et la littérature.