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Contexte religieux

La place de l’Eglise orthodoxe

La religion majoritaire en Roumanie est la religion orthodoxe, à laquelle appartiennent 16 307 004 croyants (81,04 % de la population), selon le recensement de l’Institut national de statistique (…)

La religion majoritaire en Roumanie est la religion orthodoxe, à laquelle appartiennent 16 307 004 croyants (81,04 % de la population), selon le recensement de l’Institut national de statistique de 2011. Une grande proportion du total des croyants orthodoxes (15 730 426) sont des Roumains, ce qui – sans nier l’importance de l’appartenance nationale - permet d’affirmer que l’élément identitaire religieux, dans le cas de la Roumanie, est fortement lié à l’élément ethnique.
Selon la tradition, le christianisme a commencé à être prêché aux habitants de l’actuelle Dobroudja (au sud-est de la Roumanie, au bord de la mer Noire), dès la deuxième moitié du premier siècle, par l’Apôtre André lui-même. Il a fait de plus en plus d’adeptes, surtout après l’Édit de tolérance de Milan en 313. Ainsi les Roumains se trouvent parmi les plus anciens peuples chrétiens, ainsi que le seul peuple latin de confession orthodoxe.
Jusqu’au XVIIe siècle, le culte a été célébré en langue slave, considérée comme une langue sacrée. En 1885, le Patriarcat oecuménique de Constantinople a reconnu l’autocéphalie de l’Église orthodoxe roumaine et en 1925 celle-ci a été élevée au rang du Patriarcat ; Miron Cristea devient alors le premier Patriarche de l’Église orthodoxe de Roumanie. Depuis 2007, à la tête de l’Église orthodoxe roumaine se trouve son sixième patriarche, Sa Béatitude Daniel Ciobotea.
L’Église orthodoxe roumaine jouit d’un grand prestige dans la société roumaine, sur un plan symbolique spirituel et culturel ainsi qu’en tant que dépositaire des valeurs identitaires du peuple roumain. L’Église orthodoxe de Roumanie est présente majoritairement dans toutes les villes et les villages du pays, excepté dans les trois départements de Transylvanie : Covasna, Harghita et Mures dont la population est majoritairement hongroise.
Les résultats successifs du Baromètre d’opinion publique de janvier 2014 à avril 2015 montrent que l’E.O.R., après l’armée, représente l’institution à laquelle la population fait le plus confiance.
L’E.O.R. est également l’institution la mieux représentée dans la diaspora roumaine : il existe même en Europe deux Églises orthodoxes roumaines métropolitaines, en Allemagne à Nuremberg (métropolite Séraphin) et en France à Paris (métropolite Josef). Sur le plan mondial, l’E.O.R. est la deuxième Église orthodoxe du monde en termes de nombre de fidèles, après l’Église orthodoxe russe.

D 13 août 2015    ALaurenţiu Tănase AManuela Gheorghe APetrisor Ghidu

Les autres religions

D’autres Églises sont présentes en Roumanie, bien que leur nombre d’adhérents leur donne beaucoup moins d’importance que l’Église orthodoxe roumaine : l’Église catholique romaine (4,3 % avec 870 (…)

D’autres Églises sont présentes en Roumanie, bien que leur nombre d’adhérents leur donne beaucoup moins d’importance que l’Église orthodoxe roumaine : l’Église catholique romaine (4,3 % avec 870 774 fidèles), l’Église réformée (3 % avec 600 932 fidèles), l’Église de Dieu (apostolique pentecôtiste) (1,8 % avec 362 314 fidèles), l’Église grecque catholique (0,75 % avec 150 593 fidèles).

À ceux-ci on ajoute, par ordre décroissant du nombre de fidèles : l’Église baptiste (0,56 % avec 112 850 fidèles), l’Église adventiste du septième jour (0,4 % avec 80 944 fidèles), le culte musulman (0,3 % avec 64 337 fidèles), l’Église unitarienne (0,3 % avec 57 686 fidèles), témoins de Jéhovah (0,25 % avec 49 820 fidèles), le culte chrétien selon l’Évangile (0,2 % avec 42 495 fidèles), l’Église évangélique roumaine (0,16 % avec 32 558 fidèles). Il existe également l’Église orthodoxe de l’ancien rite (avec 0,1 %), les protestants de la Confession d’Augsbourg (0,03 %), les juifs (0,02 %) et l’Église arménienne avec 393 membres (recensement I.N.S., 2011). Les personnes « sans religion » et les athées représentent dans chaque catégorie 0,1 % de la population tandis que sur 6,2 % des questionnaires, l’information sur l’appartenance religieuse n’était pas disponible.

L’Église grecque catholique (150 593 fidèles, 0,75 % de la population), qui dépend du Vatican, a joué un rôle important dans l’histoire du peuple roumain, à côté de l’Église orthodoxe roumaine, notamment en Transylvanie. Grâce à ses relations avec Rome, elle a pu encourager vers le début du XIXe siècle l’utilisation de l’alphabet latin et de la langue roumaine dans le culte. Elle a été interdite pendant le régime communiste et a regagné ses droits après la Révolution de décembre 1989. Actuellement, elle est conduite par le cardinal Lucian Muresan.

L’Église catholique romaine compte un grand nombre des fidèles, d’ethnie hongroise, mais aussi des Roumains, des Allemands et d’autres nationalités. L’Église catholique de Roumanie est coordonnée par une conférence des évêques catholiques dont le président est le Métropolite Ioan Robu, archevêque de Bucarest.

L’Église réformée, l’Église unitarienne, l’Église luthérienne et l’Église évangélique sont les Églises des minorités hongroise (les trois premières) et allemande. D’autres Églises de minorités nationales sont l’Église chrétienne du vieux rite (les Russes « Lipovans » - habitants d’origine russe qui vivent au Nord de la Dobroudja et dans le Delta du Danube), l’Église Arménienne, l’islam et le judaïsme.

D 13 août 2015    ALaurenţiu Tănase AManuela Gheorghe APetrisor Ghidu

Évolutions (2015)

Les cultes évangélique ou néo-protestant (baptistes, pentecôtistes, adventistes du septième jour et chrétiens selon l’Évangile) ont une présence de plus en plus remarquée dans la vie religieuse de (…)

Les cultes évangélique ou néo-protestant (baptistes, pentecôtistes, adventistes du septième jour et chrétiens selon l’Évangile) ont une présence de plus en plus remarquée dans la vie religieuse de Roumanie. Les personnes qui appartiennent à une croyance religieuse peu représentée ont la possibilité de pratiquer soit individuellement, soit dans le cadre des associations religieuses fondées sur la Loi des personnes juridiques (art. 40 de la Loi sur la liberté religieuse et le régime général des cultes). Il en va de même pour les orthodoxes de l’ancien rite, les Bahaï, les Mormons etc. Ces dénominations n’avaient pas de droit d’existence légale pendant la dictature communiste.
En 2003, par l’Ordre du ministre de la culture et des cultes, l’organisation des « Témoins de Jéhovah » a obtenu le droit d’être inscrite parmi les cultes reconnus officiellement en Roumanie. Tous les cultes mentionnés ci-dessus, ainsi que leurs adeptes, bénéficient en Roumanie des même droits et libertés que le culte majoritaire, l’Église orthodoxe roumaine.
De nouveaux mouvements religieux ont pénétré la Roumanie, surtout après 1990, quand les nouvelles conditions politiques ont permis la libre manifestation des opinions religieuses. Leur nombre n’est pas grand, et leur manifestation reste marginale. La population manifeste tout de même un certain intérêt pour ces nouvelles formes de religiosité, intérêt qui s’explique surtout par l’immense vague d’enthousiasme religieux exprimé en 1989 après 45 années de dictature. On retrouve, dans ces mouvements religieux, surtout des mouvements de tendance chrétienne évangélique : « La famille », les Mormons, les Témoins de Jéhovah, l’Église du Christ, différents groupes pentecôtistes, mais aussi des mouvements d’inspiration orientale : Zen, Sahaja Yoga, Haré Krishna, Bahaï, Ananda Marga, etc. Les mouvements syncrétiques de type mystique-esotérique, occupent également une place dans le paysage religieux roumain : le New Age, la scientologie, la Nouvelle Acropole, le Centre Gurjieff-Ouspensky, le Mouvement du Graal, l’anthroposophie.

Pour en savoir plus, voir Olivier Gillet, "The religious situation in Romania", 27 septembre 2015.

D 13 août 2015    ALaurenţiu Tănase AManuela Gheorghe APetrisor Ghidu

Enquête centralisée sur les bâtiments de culte

Le 22 mars 2016, le secrétariat d’État aux cultes a rendu public un document présentant la situation des bâtiments destinés au culte en Roumanie (Bâtiments de culte, 2015*, en roumain). Le (…)

Le 22 mars 2016, le secrétariat d’État aux cultes a rendu public un document présentant la situation des bâtiments destinés au culte en Roumanie (Bâtiments de culte, 2015*, en roumain). Le document fait référence aux bâtiments de culte en utilisation avant 1989, aux bâtiments construits et finalisés après la chute du communisme ainsi qu’aux bâtiments encore en cours de construction.

Selon le document publié, sur un total de 27 384 lieux de culte, 8413 sont des bâtiments construits et finalisés après 1989. 1578 bâtiments de culte sont encore en cours de construction.
Sur l’ensemble des bâtiments de culte : 59,9 %, appartiennent aux orthodoxes, 10,7 % aux pentecôtistes, 6 % aux catholiques, 5,7 % aux baptistes, 5 % aux réformés, 4,6 % aux adventistes du 7e jour, etc.

Nouvelles statistiques sur les lieux de culte et les associations religieuses en Roumanie

Le Secrétariat d’État pour les affaires religieuses (Secretariatul de Stat pentru Culte - SSC) a récemment publié des statistiques sur le nombre de lieux de culte appartenant aux 18 dénominations religieuses reconnues en Roumanie, ainsi qu’une liste des 30 associations religieuses qui fonctionnent selon la loi 489/2006 sur la liberté religieuse et le régime général des cultes.

Selon les données publiées sur le site officiel du SSC, reflétant la situation au 31 décembre 2015, les 18 cultes reconnus en Roumanie possèdent 27 384 lieux de cultes. Comme prévu, le plus grand nombre de lieux de culte appartient à la dénomination majoritaire, l’Église orthodoxe roumaine, qui utilise 16 403 lieux de culte. Mais, bien que l’Église orthodoxe roumaine attire l’attention sur le site officiel de son agence de presse, avec une analyse comparative des données et des résultats du dernier recensement (2011), certains éléments inattendus apparaissent :

 L’Église orthodoxe roumaine, dont les croyants représentent 86,45 % de la population totale, utilise seulement 59,9 % des lieux de culte ;
 le pourcentage de lieux de culte utilisés par chaque confession, à l’exception de l’Église orthodoxe roumaine, est plus élevé que le pourcentage des adeptes dans chaque dénomination reconnue dans la population totale de la Roumanie.

L’autre document émis par le SSC fait référence aux associations religieuses dont l’activité est située en Roumanie. La liste détaillée des 30 associations religieuses est accompagnée de courtes explications concernant les mesures juridiques à prendre pour avoir la qualité d’association religieuse, ainsi que les droits et responsabilités qui en découlent.

*Voir version française : situation centralisée des bâtiments de culte, 2015.

D 26 septembre 2017    AGabriel Birsan APetrisor Ghidu

Diversification du paysage religieux

Le paysage religieux roumain se caractérise par une diversité religieuse accentuée. Ainsi, au côté de la religion orthodoxe majoritaire qui représente 81,04 % de la population en 2011 par rapport (…)

Le paysage religieux roumain se caractérise par une diversité religieuse accentuée. Ainsi, au côté de la religion orthodoxe majoritaire qui représente 81,04 % de la population en 2011 par rapport à 86,8 % en 2002, il existe une grande variété de minorités religieuses : la religion catholique romaine représente 4,3 % de la population, l’Église réformée 3 %, les pentecôtistes 1,8 % et l’Église grecque catholique avec un pourcentage de 0,75 % de la totalité de la population (recensement I.N.S. 2011) Les religions minoritaires néo-protestantes enregistrent de faibles évolutions ou stagnent en 2011 par rapport au recensements précédents : les pentecôtistes passent de 1 % en 1992 à 1,5 % en 2002, puis à 1,8 % en 2011 ; les baptistes de 0,5 % en 1992 à 0,6 % en 2002 puis à 0,56 % en 2011 ; les adventistes du septième jour de 0,3 % en 1992 à 0,43 % en 2002, pour arriver à 0,4 en 2011 ; les chrétiens selon l’Évangile de 0,2 % en 1992 à 0,21 % en 2002 et 2011.

D 13 août 2015    AManuela Gheorghe APetrisor Ghidu

Évolution des minorités protestantes : le cas des Chrétiens selon l’Évangile

La présence de ce groupe protestant est mentionnée pour la première fois en Roumanie au début du vingtième siècle. Ces croyants se disent guidés exclusivement par les recommandations évangéliques (…)

La présence de ce groupe protestant est mentionnée pour la première fois en Roumanie au début du vingtième siècle. Ces croyants se disent guidés exclusivement par les recommandations évangéliques et sont dirigés par les membres (frères) les plus âgés et par ceux qui démontrent une grande connaissance biblique, qu’ils nomment les "messagers".

Après 1989, une division est intervenue autour de la question du baptême, les uns optant pour le baptême des enfants, les autres en restant au baptême des adultes. Les premiers forment maintenant l’Église évangélique roumaine ; les seconds, ayant gardé l’intitulé originel du mouvement, continuent de s’appeler le Culte chrétien selon l’Évangile. Chaque courant a ses propres organes de direction.

Entre 1992 et 2011, les deux branches sont passées de 50 000 à 58 009 membres (42 495 pour le Culte chrétien selon l’Évangile et 15 514 pour l’Église évangélique roumaine), soit 0,29 % de la population, avec une hausse de 16 %. En 2004, l’Église évangélique roumaine disposait de 220 lieux de culte pour 20 000 membres alors que le Culte chrétien selon l’Évangile en avait 491, encadrés par 724 « messagers » (La vie religieuse de la Roumanie, Bucarest, 2005, p. 77-80).

D 13 août 2015    AManuela Gheorghe APetrisor Ghidu

L’islam

Le premier groupe significatif de musulmans est arrivé sur le territoire actuel de la Roumanie au XIe siècle avec les populations migratrices de Petchénègues et de Cumans. La présence musulmane (…)

Le premier groupe significatif de musulmans est arrivé sur le territoire actuel de la Roumanie au XIe siècle avec les populations migratrices de Petchénègues et de Cumans. La présence musulmane est traditionnelle à Dobruja, une région de la côte de la mer Noire qui a fait partie de l’Empire ottoman pendant presque cinq siècles (1420-1878).

La minorité musulmane enregistre une augmentation numérique notable : de 55 928 membres en 1992 (0,2 %), 67 257 membres en 2002 (0,3%) à 64337 membres en 2011 (0,3 %). Les musulmans de Roumanie sont majoritaires en Dobroudja, et leur présence sur les territoires roumains est en somme une longue histoire, qui remonte au IX-Xe siècles quand les Petchenègues - population originaire d’Asie - se sont installés, à la fin du IXe siècle en Moldavie, puis en Valachie et ensuite en Transylvanie. Leur nombre a augmenté considérablement en Dobroudja, surtout après la conquête de Constantinople en 1453, quand l’administration ottomane y a été introduite.

Les Musulmans de Roumanie appartiennent à la branche sunnite et conservent avec beaucoup de conviction leurs traditions et leur culture religieuse. Ils appartiennent au culte musulman et ont toujours l’appui aussi bien de l’État roumain (de même que les autres cultes de Roumanie) que de la part de l’État turc. Selon les données publiées par le Secrétariat d’État pour les Cultes, le culte dispose de 77 mosquées.

L’augmentation numérique des musulmans de Roumanie est due dans une certaine mesure à la constance de la natalité et, dans une autre mesure, à l’immigration. C’est le cas des étrangers musulmans (Arabes, Syriens, Palestiniens, Jordaniens, Turcs), qui se sont établis en Roumanie après 1990, grâce à la liberté démocratique du pays mais aussi à l’intensification des relations commerciales et économiques avec la Turquie. Certains d’entre-eux ont même sollicité la citoyenneté roumaine. On enregistre aussi, plus rarement, des cas de conversion de chrétiens orthodoxes à l’islam par les mariages mixtes.

Les musulmans de Roumanie sont organisés en quatre associations religieuses : le Centre Culturel Islamique ; la Société « le Croissant » ; la Fondation roumaine de Services Islamiques ; la Ligue Islamique et Culturelle de Roumanie.

Le 28 juillet 2015, le Gouvernement de l’État roumain, le Secrétariat d’État pour les Cultes et les représentants du Culte musulman, ont parafé un accord concernant la mise à disposition gratuite, pendant 49 ans, d’un terrain d’une surface de 11 295 m². Conformément aux dispositions du Protocole 1846/28.07.2015 (en roumain), ce terrain est destiné à la construction d’une mosquée avec des annexes, d’une bibliothèque et d’une école pour l’enseignement du Coran. De nombreuses discussions concernant la taille et le financement de la future mosquée ont animé l’opinion publique dernièrement.

D 13 août 2015    AManuela Gheorghe APetrisor Ghidu

Le judaïsme

La présence de communautés juives sur le territoire actuel de la Roumanie est attestée archéologiquement depuis le IIe siècle, et elle est documentée par des sources littéraires depuis le Moyen (…)

La présence de communautés juives sur le territoire actuel de la Roumanie est attestée archéologiquement depuis le IIe siècle, et elle est documentée par des sources littéraires depuis le Moyen Âge.
La minorité juive de Roumanie connaît une diminution numérique considérable. Le recensement de 1930 enregistrait l’existence sur le territoire de la Roumanie de 728 115 Juifs, dont 518 754 parlaient le yiddish. Le nombre total de citoyens qui déclaraient appartenir au judaïsme était de 756 930 (4,2 %) (Institut Central de Statistique, recensement de 1938). Leur nombre baisse continuellement depuis la Seconde Guerre mondiale, à cause des circonstances historiques bien connues mais aussi du fait de la création de l’État d’Israël : une partie des Juifs qui habitaient en Roumanie et qui avaient survécu à la guerre y ont émigré. L’alliance de la Roumanie avec l’Allemagne nazie, pendant la Seconde Guerre mondiale, a eu des répercussions dramatiques sur cette minorité religieuse.
Pendant le régime communiste, la minorité juive a joui d’un traitement similaire à celui des autres cultes reconnus légalement. Après 1990, le départ des juifs pour Israël a continué, de sorte que le recensement de 1992 n’enregistrait plus que 9670 juifs (0,04 %) et celui de 2002 seulement 6057 (0,03 %), pour arriver à 3519 (0,02 %) en 2011.
Le groupe est dirigé par « la Fédération des Communautés Israélites », dont le siège se trouve à Bucarest, qui comprend toutes les communautés et collectivités du pays ; les plus importantes se trouvent à Bucarest, Timisoara, Iasi, Brasov, Bacau, Galati, Botosani, Targu Mures, etc. En 1999, il y avait encore 78 communautés et collectivités. Le culte mosaïque comptait en 1999 760 cimetières situés dans 679 localités, 124 temples, synagogues et maisons de prière, dont un grand nombre sont des monuments historiques et architecturaux. Les juifs de Roumanie publient bimensuellement la revue « La Réalité Israélite » ainsi que beaucoup de livres sur l’histoire et la culture israélite (Editions Hasefer). La Fédération des Communautés Israélites vient en aide à la communauté juive de Roumanie par l’administration des restaurants rituels, des asiles pour les personnes âgées et des maisons de vacance. La population juive de Bucarest est confrontée à la baisse de la natalité ainsi qu’au vieillissement progressif de la population.

D 13 août 2015    AManuela Gheorghe

Les nouveaux mouvements religieux

Viennent s’ajouter aux minorités religieuses de Roumanie, les nouveaux mouvements religieux apparus surtout après 1990 : les Mormons, les Baha’is, l’Église Internationale de Jésus, la Sahaja Yoga, (…)

Viennent s’ajouter aux minorités religieuses de Roumanie, les nouveaux mouvements religieux apparus surtout après 1990 : les Mormons, les Baha’is, l’Église Internationale de Jésus, la Sahaja Yoga, Hare Krishna, la méditation transcendantale. Environ 30 mouvements de ce type sont enregistrés sur la base du cadre légal offert par l’Ordonnance 26/2000. Le recensement de 1992 compte, à la rubrique « autres religions », 88 557 citoyens ; celui de 2002, 88 509 citoyens et celui de 2011, seulement 30 557 mais avec un chiffre important de questionnaires où l’information sur la religion n’était pas complétée (recensements I.N.S.).

D 13 août 2015    AManuela Gheorghe APetrisor Ghidu

Autres informations

D’autres informations concernant les minorités religieuses en Roumanie peuvent être trouvées sur le site Mineurel.

D’autres informations concernant les minorités religieuses en Roumanie peuvent être trouvées sur le site Mineurel.

D 9 décembre 2013   

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