Vers la sécularisation
Sous l’impact de la Revolution Française et les guerres Napoléoniennes, les territoires furent re-organisé dans le Reichsdeputationshauptschluss (1803), notamment par la "sécularisation", c’est-à-dire la dépossession des biens ecclesiastiques. La conséquence fut la bi-confessionalité interne dans les unités politiques et la séparation entre citoyenneté et appartenance confessionnelle. De ce fait, la population juive reçut le droit à la citoyenneté, dont elle était auparavant exclue. Cependant, le statut juridique des personnes appartenant aux églises protestantes libres, associations voluntaristes qui se développent au 19° siècle, reste incertain à l’époque, les églises protestantes continuant de fonctionner comme des églises d’état (Landeskirchen) gouvernées par les Princes en tant que Summepiscopats. Effectivement, le pouvoir étatique se renforça, comme le montre l’union décrétée entre l’église lutherienne et l’église reformée en Prusse (1817).