Séparation et coopération
Selon la Constitution, la séparation de l’Église et de l’État est en vigueur en Croatie. Toutes les communautés religieuses sont, quant à elles, égales devant la loi. La coopération entre l’État et les communautés religieuses est également considérée dans la Constitution. L’article 41 de la Constitution énonce plus précisément :
« Toutes les communautés religieuses sont égales devant la loi et indépendantes de l’État. Conformément à la loi, les communautés religieuses sont libres de célébrer des offices religieux publics, d’ouvrir des écoles, des lycées, de créer et de gérer des organismes de charité et de bienfaisance. Les communautés religieuses bénéficient de la protection et de l’assistance de l’État dans le cadre de leurs activités. »
De plus, la Constitution garantit la jouissance des droits et des libertés à toute personne sans distinction de religion, de conviction politique ou autre conviction (article 14). La loi garantit également la liberté de pensée et d’expression (article 38), la liberté de conscience et de religion, et la liberté d’expression de ses convictions qu’elles soient religieuses ou autres (article 40).
En outre, le statut juridique des communautés religieuses est réglementé par des accords internationaux, des lois et des accords nationaux.
En 1996 et en 1998, la Croatie signe quatre accords avec le Saint-Siège. Ces accords réglementent le statut de l’Église catholique en Croatie : un accord relatif aux questions juridiques, un accord relatif à la coopération dans le domaine de l’éducation et de la culture, un accord concernant l’accompagnement spirituel au sein des forces militaires et policières, et un accord sur les questions économiques.